Saint-Philibert
Entre nautisme et plages
Vous aurez plaisir à découvrir cette cité balnéaire réputée pour sa chapelle du XVIIe siècle au bord de la rivière du Ster, ses sentiers côtiers de randonnée et ses plages. Elle a bâti son histoire sur une vocation ostréicole et est marquée par l’influence de l’océan. Visitez des chantiers ostréicoles, à la découverte du métier et de l’activité et dégustez les huîtres de la région. Empruntez sa célèbre route côtière, jusqu’à la Pointe de Kernevest et continuez jusqu’au fort de Kernevest, construit sur décret de Napoléon III, et occupé désormais par l’école de voile. Partez ensuite à la découverte du « Feu de Crac’h », phare emblématique de Saint-Philibert et poursuivez à proximité sur la rive pour profiter des deux petites plages, Kernevest et Men er Bellec, exposées plein sud.
La chapelle de Saint Philibert
Un incontournable à contempler à Saint-Philibert : la chapelle située au bord de la rivière du Ster. Un cadre exceptionnel en Baie de Quiberon ! Située en bordure de mer, cet édifice des XVIIe et XVIIIe siècles dépendait autrefois de Locmariaquer. À l’intérieur, on peut admirer un retable du XVIIIe siècle : le tableau de l’époque romantique qui occupe sa partie centrale représente Saint Philibert débarquant dans l’anse du Ster, après avoir navigué dans une auge de pierre. Le plafond de l’édifice est constellé d’étoiles et les vitraux évoquent les activités agricoles et ostréicoles de la commune. Une véritable carte postale à visiter de préférence à marée haute !
Le phare et le fort de Kernevest
Autre lieu chargé d’histoire à Saint-Philibert : un phare édifié en 1855 nommé phare de Kernevest (ou « Feu de Crac’h »), véritable guide pour les bateaux qui souhaitaient rejoindre le port de la Trinité-sur-Mer. Durant les longues nuits de tempête, les gardiens successifs, de père en fils, maintenaient la lanterne allumée.
Le fort de Kernevest, ancienne batterie militaire de surveillance côtière, est également un haut lieu patrimonial de la commune qui a su traverser les âges. C’est Napoléon III qui décide de sa construction dès 1860, avec comme principale mission de protéger l’entrée de la rivière de Crac’h. Au XXème siècle, les Allemands réutiliseront d’ailleurs ce lieu pour l’intégrer au Mur de l’Atlantique. Un temps abandonné, il revit aujourd’hui en tant qu’école de voile.